M.O.R.T.
Mourir étendu, nu, sur l'herbe ;
Ossements perdus pour le Verbe ;
Recevoir en ce jour la venue,
Ténébreuse de l'espace voulu !
Moudre son Temps près de Jézabel ;
Ouvrir une brèche à la Babel ;
Rougir d'un sang vif les Mots pourris ;
Tenir l'esprit auprès de la Vie.
Montre-moi le chemin du gouffre ;
Overdose moi dans du soufre ;
Réjouis-toi, de ma déconvenue
Terre de cendres et de parvenus !
Maintenant et à l'heure du vivant,
Ombre du Temps constamment patient ;
Rappelle-toi, de l'humain dédaigneux,
Tétanisé par tes plans poisseux !