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 chasse à l'homme

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2 participants
AuteurMessage
votre pire cauchemar
Apprenti demon
votre pire cauchemar


Nombre de messages : 126
Localisation : vos cauchemars
Loisirs : cinéma et musique
Date d'inscription : 03/04/2006

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MessageSujet: chasse à l'homme   chasse à l'homme EmptyMer 5 Avr - 16:26

Chasse à l’homme

Je ne me rappelle de rien… où suis-je ? Il fait noir et froid.Je suis apparemment dans une forêt, mais comment suis-je arrivée jusque là ? J’ai des coupures sur les bras, mes pieds sont nus et en sang… je panique… dans les bois aucun sons, pas même une chouette. Je m’appelle Beverly Peterson j’ai 19 ans, ça je m’en rappelle. J’habite à Draguignan dans le Var et je suis étudiante. Nous sommes en octobre J’essaie de me souvenir ce qu’il m’est arrivée depuis hier car il me semble que je me trouvais chez moi dans mon lit et là je me retrouve perdue au milieu de nul part, sans aucun souvenir de la veille. C’était assez frustrant. Mes pieds sont gelés, je ne vois rien. Il faut que je trouve la route, alors je décide de suivre la lune, je ne sais pas ce que cela donnera. Tout en marchant, des bribes de souvenirs ressurgissent. Je me revois dans mon lit le regard fixé vers le plafond, je suis allongée sur le dos. Dehors un orage fait rage, les branches viennent se cogner contre la fenêtre de la chambre. Mon coeur bat si vite, que je sens des pulsations dans le bout de mes doigts. Ces derniers temps, il y avait eu une vague de disparitions inexpliquées. Les gens disparaissaient simplement sans aucune effraction à chaque fois. La plupart du temps, les portes étaient verrouillées de l’intérieur. Mes parents devaient être au rez-de-chaussée, j’avais peur, je ne sais pas pourquoi, mais je sentais que quelque chose était entré dans la pièce telle une lumière aveuglante puis plus rien. A ce moment je trébuche et tombe de tout mon long sur le sol humide de la forêt, cela me remet les
idées en place. Au lieu de chercher à comprendre maintenant le pourquoi du comment, je
ferais mieux de trouver un moyen de me sortir de cette situation. La lune est pleine, elle
éclaire les sous bois, il n’y a pas de nuages dans le ciel, une brise me frigorifie. Mes pieds me font vraiment mal et là, une autre vision me revient… Toujours allongée dans mon lit, paralysée, une ombre s’avance vers moi, doucement, mais sûrement… un grand malaise m’enivre, l’ombre est immense, environ 2 mètres si ce n’est pas plus. « Mon Dieu je ne peux pas bouger ! » Malgré toute ma volonté je ne peux rien faire… serait-ce un rêve ? Plutôt un cauchemar ! L’ombre tend ses bras et les posent sur moi, ses mains sont grandes, fortes et froides. Elles m’empoignent, me soulèvent et me transportent vers la fenêtre, la lumière dehors éclaire comme en plein jour. Mes parents ne voient-ils rien ? Que leur avait fait l’ombre ? Soudain, je me fis plus de soucis pour eux que pour moi. Ce pourrait-il qu’elle soit déjà passée les voir dans le petit salon ? Une épine dans mon pied me fait reprendre conscience à temps. Plongée dans mes souvenirs,j’ai bien failli tomber dans un fossé, seulement ce qui est étrange, c’est que je ne demande pas à me rappeler des événements, ils reviennent d’eux-mêmes, par vague. Je ne sais même pas quelle heure il peut être. Est-ce que le soleil va bientôt se lever ? Cela fait plusieurs heures que je tourne en rond, je reconnais mes propres traces. Le soleil s’est levé voilà 2 heures. Je commence à en avoir plus qu’assez ! Personne n’est à ma recherche ? Des tas d’idées stupides me viennent en tête.Serais-je sur une autre planète?
Serais-je la seule survivante sur Terre ? J’ai faim, soif, la peur envahit tout mon corps, je suis épuisée. Un bruit retentit enfin. Pas le chant d’un oiseau ou le bruit d’un animal, non c’est un grognement, comme un raclement, rauque et puissant, cela vient de derrière moi. J’ai peur de me retourner. Qu’est ce que c’est ? Impossible de rester sans rien faire, je détale comme un lapin et derrière, la chose aussi s’est mise à courir. J’entends les branchages s’écraser sous son poids, sa respiration rapide et son grognement qui a doublé de volume. Un chien ? Peu probable ou bien il a la rage. Un Renard, un loup ? Mon esprit me recommande de me retourner et regarder mais mon cerveau ne semble pas réagir. Mes jambes semblent livrées à elles-même, nu pieds ou pas. Je cours aussi vite qu’un lynx en sautant au-dessus des buissons et des ronces. Quand on dit « prendre ses jambes à son coup », je comprends mieux cette expression et quand on dit que « la peur donne des ailes » … Mais la chose est toujours derrière moi, quand au loin soudain, j’aperçois une cabane, sûrement celle d’un chasseur. Ma seule chance de m’en sortir. Je fonce droit sur celle-ci et je me jette littéralement sur la porte d’entrée en bois, par chance, elle est ouverte. Une fois à l’intérieur, je regarde pas la fenêtre, mais il n’y a rien, pas le moindre petit mouvement. Où est passée la méchante chose qui me pourchassait ? Je ne l’ai pas inventé pourtant ? La cabane est en bon état. C’est bien celle d’un chasseur, le sol est jonché de cartouches et sur la table trônent des bouteilles d’alcool. Une veste polaire à carreaux orange a été oubliée, je l’enfile, à son contact des frissons me parcourent le corps. Soudain des larmes me submergent et ruissellent le long de mes joues. Je suis épuisée. Il y a un lit de camp avec une couverture, je m’allonge et m’endors. Je me retrouve dans une pièce étrange. Je suis suspendue dans les airs. Une porte s’ouvre où plutôt une trappe et l’ombre entra. Mes yeux étaient flous car la lumière dans la pièce était très faible et je ne distinguais pas les traits de mon ravisseur. Je voyais seulement de grands yeux noirs me fixer. Soudain, l’ombre leva les bras au ciel et me projeta une décharge électrique dans le corps. La douleur était horrible, je ne portais que mon pyjama. Pourquoi cette chose me gardait-elle suspendue comme un pantin ? Je souffrais énormément et quand ce fut terminé, je me demandais pourquoi j’étais encore en vie. Combien de temps cela allaitil encore durer ? Tant de questions et aucune réponse ! C’était horrible ! La trappe s’ouvrit à nouveau et cinq autres ombres entrèrent dans la salle. Elles avaient avec elles, une sorte de brancard et là mon corps descendit. En effet, je flottais dans les airs en direction de celui-ci et finis par être allongée dessus. Mon coeur battait vite, jamais de ma vie il n’avait battu ainsi. Qu’allait faire ces ombres? Des expériences ? J’avais beau hurler, crier, ces êtres n’avaient que faire de mes hurlements incessants. Soudain, mes yeux commencèrent à s’habituer à la lumière. J’aperçus les choses, elles avaient de grands yeux noirs et la couleur de leur peau était bleu grise. Elles marchaient en faisant des petits pas très rapide.Puis après être sortie de mes hallucinations, je me réveille en hurlant dans la cabane. Il me fut encore un certain temps avant de reprendre mes esprits. Après quelques minutes, je me mets en quête de trouver de la nourriture, dans cette espèce de semi-cuisine. Il y avait des conserves, mais pas d’ouvre boites. Je prends un couteau pour en ouvrir une mais c’est ma main qui prit le coup du couteau, le sang coule le long de mon bras, je m’assoie par terre contre un mur. Je me sens tellement désespérée. Je suis seule, sans nourriture, je ne sens plus aucune force ou volonté en moi pour survivre. Peut être est-ce un jeu télé-réalité ? Quelle
stupide idée. Puis j’aperçois dans un placard à la porte entrouverte, une boite de céréales. Faites qu’elle soit pleine… je me lève péniblement, ma main me fait mal maintenant, le sang coule encore, je ne sens plus mes pieds. Je m’empare de la boite, il reste un fond de céréales. Mieux que rien, je me nourris un peu et après, que faire ? Attendre ici jusqu’à la fin des temps ? Puis je repense à l’ombre, ces êtres gris, s’ils revenaient me chercher ? La boite est vide, j’ai tout mangé quand soudain derrière la porte retentit le grognement de tout à l’heure. Ce n’était pas mon imagination, il y a bien quelque chose dehors, ce quelque chose me poursuit. Il a peut être faim ? Je suis prise au piège comme un rat. La chose est devant la porte. Comment sortir ? Je regarde paniquée autour de moi, y a t-il une arme quelque chose ? Rien…seulement je ne voie que deux fenêtres, une porte d’entrée, un lit et un placard. Je pourrais sortir par une
fenêtre mais je suis toujours pieds nus. Il me faut des chaussures. Dans un coin, se trouvait une paire de bottes en caoutchouc. Je les enfile, elles sont trop grandes, mais cela suffira largement. J’ouvre doucement la fenêtre, j’y passe la tête. Rien à signaler. La chose derrière la porte, s’est mise à gratter sur celle-ci. J’entends le bruit de ses ongles qui grattent la porte en bois. Il faut que je me dépêche. Et ensuite, que faire ? J’improviserai… je passe une jambe, et la deuxième sans bruit, quand soudain, les grognements cessèrent. Ma respiration s’accélère. Où est la créature ? M’a t-elle entendue ? Je n’ose pas bouger, j’ai peur, mais si elle approche lentement, il va bien falloir que je… Une vision me traversa à nouveau l’esprit. Ces grands êtres gris autour de moi n’avaient pas de bouche, mais je sentais bien qu’ils communiquaient entre eux. Ils s’échangèrent de petits regards sournois. Puis ils recommençaient. J’avais l’impression de passer des examens médicaux. Ils avaient des pinces, des seringues et ils les utilisaient sur moi. J’étais toujours paralysée. Qu’est ce que cela voulait dire ? Pourquoi me faire ça à moi ? Je pense que dans une telle situation, c’est la question que se pose chaque personne. On croit que rien ne peut nous atteindre, que ça n’arrive qu’aux autres et quand ce n’est pas le cas, on chasse cette réalité de toutes ses forces. Mais c’est trop tard.Je reprends mes esprits… la chose, je sens son souffle sur mon visage, ses yeux jaune me dévisageaient. Pendant ma transe, elle avait dû rester là, à m’observer. Pourquoi ne pas m’avoir tué ? Elle retroussa ses babines, laissant apparaître des crocs horribles et jaunis. Son haleine était suffocante. J’en eu des hauts le coeur. Je vis ma vie entière défiler devant mes yeux. J’allais mourir, elle allait me tuer. Qu’est ce que c’était, car je n’avais toujours pas tourné la tête et tout cela se passe en une fraction de seconde. Je ne cherche pas à savoir et je repars en courant. La chose derrière moi ne recommence pas sa course, comme ci elle voulait me laisser de la distance pour sa chasse. Cela lui plaisait peut être de me faire courir et de me persécuter. Comme ci je n’en n’avais pas assez ! Ces visions qui me prennent n’importe quand me montrent des images horribles, des être gris sûrement des extraterrestres, qui me torturaient pour je ne sais qu’elle raison et bien sûr il ne manquait plus que cette créature inconnue qui me traquait comme un gibier. S’en était trop pour moi. Qu’est ce que je vais devenir ? Je courais comme une damnée à travers les bois, les branches me fouettaient le visage. Aucune importance, la chose derrière me courait après maintenant. Les bottes trop grandes, ralentissaient ma course. Heureusement que j’avais enfilé la veste, car le froid me piquait les joues. Et puis d’un seul coup, plus rien. Plus aucun grognement, le chant des oiseaux ne retentissait enfin. J’entendais le ruissellement d’une rivière au loin. Je suivis le bruit de l’eau et arrivai au bord et je découvris un fleuve. Je me jette à genoux et me passe de l’eau sur le visage. Elle est fraîche, ça fait du bien. Je suis si épuisée… l’eau du fleuve se met à bouillir, les oiseaux cessèrent de piailler, quelque chose va se passer… Je me lève, plus rien ne m’étonne, au point où j’en suis. Dans un fracas, un engin non identifié fait son apparition au milieu du fleuve. L’appareil est immense, des algues sont accrochées à ses parois. Il a à l’avant, des espèces de phares. Ils sont allumés et m’aveuglent. Je n’en peux plus, je vais abandonner, s’ils me veulent et bien, qu’ils me reprennent. Je ne me débattrai pas… Je suis dans mon lit, je me réveille en sueur et en hurlant. Il fait jour. Ai-je rêvé ? Qu’est ce que cela veut dire ? Je ressens un grand soulagement. Je retire mes couvertures et pose les pieds sur le sol. Mon lit est couvert de boue, de sang séché. Ma main est coupée, mes pieds portent des bottes en caoutchouc et me font mal et j’ai encore sur moi la veste de chasseur. Je suis paniquée. Qu’est ce qu’il va m’arriver ? Suis-je encore dans une vision ? Des larmes emplissent mes yeux. Venant de la porte de mon placard entre ouverte, je vois des yeux jaunes qui me regardent, un grognement retentit et une ombre se glisse hors du placard… ce n’était sûrement pas un rêve.
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Lys
Présence maléfique



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MessageSujet: Re: chasse à l'homme   chasse à l'homme EmptyDim 4 Juin - 7:38

Excellente histoire je trouve Wink
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