Vision de choc

Chapitre 1 : présence maléfique


« - Ce truc est vivant !
- C’est quoi ça ? Docteur Rolland ! S’étonna le Dr Dogger.
- Je … je ne sais pas !
- Que faire ?
- Pas de temps pour réfléchir … il faut réagir … on va … on va laissé cet instrument loin des autres, nous ne connaissons encore rien de la nature ni de l’origine de ce qui s’est enroulé autour, je vous demanderai de ne plus toucher à rien, il se pourrait que cette chose ait laissé des traces sur vos gants, pour plus de précaution, ayez l’obligeance d’aller les jeter, lavez-vous les mais et mettez des gants stériles.
- Tout de suite Dr. »
Ni Benjamin Dogger ni Samuel Rolland ne purent comprendre ce que cette chose pouvait être, c’était vraiment très étrange et inquiétant.


« - Qu’est ce qu’il y a docteur ?
- Je crois que l’opération a mal tourné...
- Elle ne recouvrera pas la vue ?
- Non, ce n’est pas ça... enfin, je crois que non...
- Je crois, je crois, C’est tout ce que vous savez dire ?
- Rien n’est encore sur, que voulez-vous que je vous dise ?
- La vérité ! Que s’est-il passé ?
- Nous avions bien démarré, mais, il y eut un imprévu...
- C’est quoi ?
- Et bien, nous nous sommes aperçus que le nerf optique blessé au cours de l’accident s’est soudainement cicatrisé au contact du fer de la pince chirurgicale …
- Mais, je ne comprends pas ! S’il s’est cicatrisé c’est un bon présage non ?
- Peut être, mais c’est bizarre, surtout que ça s’est passé très vite.
- Que ça passe vite ou lentement, on s’en fou, ce qui m’intéresse c’est si ça va aggraver son cas ?
- Je ne sais pas, et comme le laps de temps que nous offrait le tôt d’anesthésiant était bien court pour demander l’avis d’autres docteurs, en comptant que nous ignorions lesquels étaient disponibles, nous avons recousus la plaie et nous attendons le résultat. De plus, Nous avons détecté un corps étrange collé à l’endroit de la blessure de votre fille, ça semblait être solide et dur mais, au contact de l’instrument chirurgical, il eut une réaction bizarre…
- Bizarre comment ?
- On aurait dit un hologramme, la pince passait à travers sans rien saisir.
- Alors vous l’avez laissé à sa place ?
- Non, en fait après quelques secondes, ce … ce corps s’est enroulé autour de la pince et des gants de mon partenaire.
- Et vous avez tout recousu comme ça, sans même prendre la peine de chercher ?
- Cette opération nécessitait un tôt d’anesthésiant bien déterminé et nous ne pouvions la laisser comme ça plus longtemps sinon elle se serait réveillée et ça aurait causé encore plus de difficultés et de complications.
- Mais ce n’est pas un tissu qu’on coud et découd comme ça, c’est un être humain, c’est … c’est ma fille !
- Nous sommes vraiment désolés....
- Nous ? Vous êtes qui, vous ?
- Je ne peux plus rien faire de plus pour l’instant, je vous informerai du résultat quand votre fille se réveillera.
- Oui c’est cela, vous allez vous enfuir, mais je vous préviens, si il arrive quoique ce soit à Sarah je vous poursuivrai jusqu’aux tribunaux !
- Viens chéri, tout se passera bien, ne soit pas pessimiste ! Intervint Laura, reprenez votre travail Dr. Rolland, vos patients ont plus besoin de vous que nous, ajouta-t-elle en s’adressant au médecin.
- Merci Mme Daniel, je suis profondément navré.
- Navré ! Ne me faites pas rire, ça ne vous fait rien, à vous, ça ne vous concerne pas tant que vous recevez toujours votre paye salopard ! Grogna Christophe.
- Arrête Chris ! Tu parles comme si elle était morte ! Rien ne pourra lui arriver de plus. Ou bien elle recouvre la vue, ou bien elle reste...
- Aveugle ! Tu veux qu’elle reste aveugle, tu n’as donc pas vu combien ça lui faisait mal de ne plus pouvoir nous voir ni voir ce qu’elle portait ou ce qui se trouvait juste devant elle! Et puis, d’ailleurs qu’est ce que ça peut te faire à toi aussi ? Tu n’es même pas sa vraie mère !
- Et tu oses me le demander ? Toi qui n’as jamais été au près de ta fille même après l’accident de ta femme ? Tu as le cran de me poser la question ? Baisse d’un ton s’il te plait, regarde autour de toi et dis-toi que nous ne sommes pas là pour nous disputer mais pour attendre le résultat de l’opération.
- Oui tu as raison. Je me suis laissé emporter, excuse-moi.
- Rasseyons-nous. On va attendre son réveil. »

Ils s’assirent sur le banc de la salle d’attente. Ne sachant quoi penser ni quoi espérer, ils regardaient les visages sinistres et déserts de sourires et de sentiments, leurs regards retombaient sur les fleures solitaires chacune dans un coin de la salle aux mures aussi pâles que la peau des malades, devant leurs yeux égarés, un blessé grave - une fracture crânienne dans un accident de voiture parait-il - conduit de toute vitesse en salle d’urgence et le passage empressé des infirmiers et des docteurs.
Christophe Daniel, un écrivain hors du commun, c’était bien le meilleur de tous, toutes le critiques se sont mises d’accord que Chris avait un talent inouï pour attirer le lecteur vers ses romans tel un poisson attiré par les filets vers les mains des pêcheurs , elles disaient toutes que Chris avait le pouvoir d’hypnotiser ses lecteurs et les entraîner vers un monde de suspense horrible et terrifiant. Il aimait les gens et adorait leurs rendre service, mais apparemment ça ne s’appliquait pas sur tous le monde. À la maison, on ne le voyait presque jamais car il était la plus part du temps dans son bureau, au milieu de ses feuilles, ses notes et ses documents cherchant son étoile, celle qui ne se trouvait pas dans le ciel, mais dans la feuille. Quand il la trouvait, il était vraiment beau à regarder. Concentré, il fixait avec ses yeux d’un marron clair, derrière ses lunettes à monture sans cadres, les lignes qu’il écrivait sans lassitude ni fatigue. Avec agilité et grâce, on voyait ses doit passer sur la machine à écrire tel un pianiste, remplissant le papier d’ancre pour former le meilleur thriller de tous les temps. Il écrivait tous les jours sans exception, mais seulement quand il était dans son bureau, car il disait que ce lieu, avec le calme qui y régnait et les étagères sur tous les mures de la pièce remplies de manuscrits et d’ouvrages était une source intarissable d’inspiration. Sa première femme, Hélène, disait qu’il avait épousé sa passion pour l’écriture avant de l’épouser elle, mais qu’elle trouvait ça charmant et que c’était ce qui l’avait séduite en premier chez lui, elle admirait sa détermination et son acharnement dans son travail. À quarante-cinq ans, il avait gardé les traits d’un jeune homme qui vient juste de durcir et qui s’apprête à découvrir la vie et assumer ses responsabilités. Même si son travail l’obligeait à être toujours assis sur une chaise, il n’en oublit pas pour autant l’importance du sport. Il faisait du jogging et jouait au tennis, ce qui expliquait sa silhouette athlétique et son torse dur et ferme, son corps était parfaitement harmonieux et agréable à regarder. Il avait l’habitude de passer magnifiquement ses doits dans ses cheveux brins pour coiffer les quelques mèches rebelles venues délicatement se poser sur son front, chose que ses deux femmes trouvaient séduisante. Après la mort d’Hélène, toute la vie s’effondra devant ses yeux, d’autant plus que dans le même accident, sa fille perdit la vue. Et le voilà aujourd’hui, en compagnie de sa seconde femme, qui était toujours là pour le soutenir et l’encourager dans son chemin, il la connaissait avant même qu’Hélène ne meurt, elle était, en premier lieu, l’avocate de son frère quand il fût accusé de détournement de fonds, puis elle devint l’amie de sa femme et enfin, sa propre femme. Il se tourna vers elle et comprit qu’elle aussi s’était replongée dans ses souvenirs. Il hésita un peut avant de lui poser la question : « A quoi penses-tu ? ». Il y eut un bref moment de silence, puis elle se tourna lentement vers lui en lui adressant un regard absent avec ses yeux noirs :
« - Je me rappelle du temps que je passais avec Hélène et Sarah toutes ensembles.
- Je vois...
- C’était mieux quand Hélène était en vie, si seulement il n’y avait pas eu cet accident, nous ne serions pas là aujourd’hui ni pour nous disputer ni pour attendre quoi que ce soit !
- Ca me fait déjà asses mal comme ça de l’avoir perdue, s’il te plait n’en rajoute pas. »
Ils se turent tous les deux sans rien ajouter. Ils restèrent comme des statues de pierre - même leurs regards étaient vides - attendant le Dr Rolland pour leur annoncer la bonne ou la mauvaise nouvelle. Le téléphone du standard retentissait sans arrêt, dans leurs têtes sa sonnerie ressemblait aux cris des vipères, mais personne ne répondait, l’un court aux urgences, l’autre est entrain de consulter le docteur et le dernier signe de la paperasserie. L’hôpital était submergé de sentiments de peur et d’inquiétude. La femme qui parlait dans le haut-parleur comme une voix off dans un film n’arrêtait pas d’appeler un docteur demandé en salle d’intervention. Quand au fond du couloir ils virent le Dr Rolland sortir d’une chambre et les appeler, ils se précipitèrent dans sa direction le coeur plein d’espoir et les yeux embués de larmes. Il leur ouvrit la porte et ils eurent tous les deux le même regard, un regard attendrit par la vue de leur fille assise sur le lit, les yeux bandés, voulant à tous prix se libérer de son bandage. Mais quelque chose dans le regard de Laura différait de celui de son mari, qui était sur le point de verser une larme qu’il ravala aussitôt, il y avait une lueur d’espoir en elle, comme si elle savait d’avance ce qui allait se passer, une voix profonde en elle lui disait qu’il ne fallait pas s’inquiéter et que tous se passera bien. Peut-être ce qu’on appelle l’intuition féminine !
Le docteur les invita à s’assoire et demanda à l’infirmière de défaire le bandage et elle obéit. Sarah, libérée de son pansement, resta un moment sans réagir, puis regarda sa belle mère et dit en souriant : « Tu as su rester belle et jeunes au fil des années. Si je ne te connaissais pas je dirai que nous avons le même âge ! » Laura éclata en sanglots et fondit en larmes : « Tu devrais venir m’enlacer au lieu de pleurer ! » Ajouta Sarah en versant inconsciemment quelques larmes chaudes et brillantes telles des perles rares. Puis elle se leva et embrassa ses parents, heureuses et satisfaite. Depuis son accident, dieu sait combien de fois elle avait rêvé de ce moment de pur bonheur. Et la voilà récompensée pour sa patience et son courage. Le Dr Rolland interrompit cet instant de joie en appelant Chris pour lui parler devant la chambre. Dès qu’ils furent dehors, il lui dit :
« - Excusez-moi de vous avoir dérangés, mais malgré la réussite de l’opération, je ne peux fermer les yeux sur la complication que nous avons affrontée tout à l’heure. Si votre fille ressent des maux de tête continus ou que ses yeux lui font mal, n’hésitez pas à m’en informer et aussi, évitez-lui quelconque choc.
- J’y veillerai.
- Même si rien ne semble lui être arrivé, je suis désolé de tous ce que pourra engendrer cet incident.
- Quant à moi, je m’excuse de m’être laissé emporter tout à l’heure...
- C’est bien compréhensible, n’en parlons plus, l’important c’est que votre fille aille bien.
- Bien sûr. Puis-je la ramener chez nous maintenant ?
- Oui, bien évidemment !
La voix off dit :
- Le Dr Samuel Rolland est demandé aux urgences... Le Dr Samuel Rolland est demandé aux urgences...
- Le devoir m’appelle ! Je dois y aller.
- Merci pour tout Dr Rolland !
- Appelez-moi Sam !
- Merci Sam et bonne fin de journée.
- Pour vous aussi. »
L'heureuse famille rentra chez elle, en ne se doutant pas une seconde qu'ils ne vivront plus jamais un instant aussi intense de bonheur."

c un travail de chef ma chere deadgirlhating;tu sais tres bien faire en sorte que le suspens dure et j'en ss sûre que tu vas devenir une grande ecrivaine.
bref,j'attends la suite avec impatience alors ne nous fait pas attendre bcp

Il fallait juste le demander et voilà vous êtes tous servis:

Chapitre 2 : Le début du cauchemar

La nuit tombée, Sarah ne put dormir. Elle se disait que ses yeux avaient été trop longtemps fermés ses dernières années. Elle ne voulait pour rien au monde les refermer. Mais au bout de trois heures du matin, la fatigue prit le dessus et elle s’endormit. Son sommeil fût de courte durée, car elle se leva deux heures plus tard en criant, ce qui réveilla ses parents en sursaut. Ils coururent jusqu’à la chambre de leur poussin, affolés par le cri qu’elle avait émit. Ils la trouvèrent tenant sa tête entre ses mains, les cheveux noirs en broussaille, elle pleurait et parfois n’arrivait même pas à respirer, elle criait et hurlait sans cesse. Chris arriva à maîtriser son calme contrairement à sa femme qui resta au pas de la porte immobile, comme figée, pour aller la prendre dans ses bras et la rassurer de sa voix douce et mélodieuse :
« - Ce n’est rien mon petit poussin. Tu as fait un mauvais rêve, rien de plus. C’est fini maintenant chérie, c’est fini.
- Papa c’est Buffman...c’est...c’est Riky Buffman..........
- Le président de la maison d’édition ?
- Oui...il...il va être tué !!
- Quel horrible cauchemar !
- C’est dur à entendre, mais c’est encore pire à vivre. Papa ! C’était si réel !
- Oh ma chérie ! N’aie pas peur. Je suis là maintenant, avec toi. ».

Ce jour là, Laura avait prévu d’aller avec Sarah se faire une beauté chez Nicole. Tout se passait bien, mais hélas, ça devait arriver. Sarah avait mis un masque de soin pour le visage et s’allongea en fermant les yeux attendant que ça fasse effet. En fermant les yeux, la plupart des gens voient du noir, mais elle, elle voyait un rideau blanc qui, peut à peut se levait, derrière lui, une scène horrible et terrifiante, une femme ... au volant d’une voiture bleue roulant à toute allure .... Au près d’elle, une autre femme, enceinte, Sarah put la reconnaître, c’était sa tante Dora, elle avait mal, sur le point d’accoucher .... Elle avait les mains enroulées autour de son ventre comme si elle craignait de le perdre .... Elle était en sueur .... La conductrice, en piteux état, avait peur. C’était de la peur causée par l’angoisse et l’inquiétude ... la vitesse de la voiture augmentait de plus en plus ... Sarah, les yeux fermées, tremblait, elle commençait à avoir peur à son tour, elle se sentait de plus en plus mal à l’aise, elle savait, d’une étrange manière, que ça tournera au désastre et elle avait raison car ... du côté droit, venait une autre voiture ... Celle-ci, ayant pris de la vitesse en arrivant, ne put freiner à temps et ...
« Non ! Tante Dora ! Non ! » . Cria Sarah et dès qu’elle ouvrit les yeux, tout avait disparu, les voitures, Dora et sa copine ... Elle retrouva le monde réel et dieu sait combien ça lui fit du bien de voir sa belle mère.
« - Qu’est ce qu’il y a Sarah?
- C’est tante Dora ! J’ai vu tante Dora !
- Où ça ?
- Dans .... Dans ma tête ...
- Tu as dus t’assoupir et tu as sans doute rêvé d’elle.
- Non ! Je te dis que je l’ai vue, je l’ai vraiment vue, elle est morte et c’était réel !
- Ce n’est qu’un rêve chérie ! Ne t’inquiète pas !
- Pourquoi je ne rêve que de catastrophes Laura ?
- Tu veux rentrer ?
- Oui, je voudrais bien !
- D’accord ! ».

Elles rentrèrent toutes les deux à la maison attendant le retour de Chris, mais il ne rentra pas de la journée. La nuit tombée, Laura décida de l’appeler sur son portable. Elle parla avec lui pendant quelques secondes et son visage se transforma complètement, l’impression d’inquiétude qui le remplissait s’effaça pour laisser place à un sentiment de peur et de tristesse. Elle reposa le téléphone et dit à Sara que son père avait encore des choses à faire et qu’il tardera encore, elle la conseilla d’aller se reposer et de profiter de sa nuit pour dormir.
Sarah monta l’escalier, hésitante, car elle savait que Laura ne lui disait pas tout. Sa chambre était sombre, très sombre à un tel point qu’on ne pouvait plus rien distinguer. Cette ambiance la fit frissonner, elle lui rappelait son état avant l’opération. Elle rejoint son lit à tâtons. Elle avait peur de fermer les yeux et de rêver de choses monstrueuses, mais finalement, elle s’endormit. Comme d’habitude le rideau blanc apparut tel un mirage si réel mais inexistant en même temps. Même endormie, elle sut qu’il allait se lever d’un moment à l’autre et c’est bien ce qu’il fut. Comme elle le craignait, quelque chose de triste allait se passer, elle se trouvait dans un hôpital, comme un flash de médium quelque chose lui certifiait que c’est le même hôpital dans lequel sa tante, dans la vision du matin, a été transférée. Mais d’après le premier rêve, Dora devait être morte ! Dans ce rêve, elle se voyait se dirigeant lentement vers l’aile des blessés, cela eut pour effet de la soulager, elle crut que cette fois sa tante était en vie. Elle fut bien surprise et choquée quand elle se vit, ouvrant la porte, en face d’un lit sinistre et effrayant dans lequel son meilleur ami Eddie était allongé, immobile, inerte, le visage pâle et dur. Pourtant même si son visage paraissait dur, elle eu un air d’attendrissement et de pitié devant ce corps étendu devant elle, encore vivant mais mort à ses yeux. Sarah se réveilla terrorisée, mais cette fois ci, elle tenta de se rassurer avant de crier ou de faire quelque chose dans ce genre de réactions, elle se dit que ce n’était qu’un rêve et qu’Eddie allait parfaitement bien, que rien de ce qu’elle avait vu n’était vrai. Puis, plus calme, elle descendit les escaliers et alla raconter sa nouvelle mésaventure à sa belle mère.
« - Je t’assure Laura ! J’ai vu Eddie, c’est lui la deuxième voiture dans l’accident de tante Dora que j’ai vu ce matin.
- Oh mon dieu ayez pitié de lui, il est encore jeune ! Pria Laura inconsciemment à voix haute.
- De quoi parles-tu Laura ?
- Tu avais raison ce matin à propos de ta tante…
- Elle est morte ?
- Sarah c’était effectivement un accident de route…
- C’est ma faute… c’est ma…
- Non chérie non ! Ce n’est la faute de personne, comme je viens de te le dire, c’était un horrible et malheureux accident !
- Non je l’ai vu, je l’ai … je … je l’ai prédis, je l’ai causé !
- Arrête tes bêtises, tu n’es en aucun cas coupable de ce qui est arrivé à ta tante !
- Oh non !
- Quoi ?
- Eddie ! Eddie est à l’hôpital.
- Et si ça n’était pas vrais ? Peut-être que la première fois n’était qu’une coïncidence !
- Il faut que j’en ais la certitude. »

-> Si c'est dans le genre roman c'est réussi, sauf que le net n'est pas trés adapté à la diffusion de romans...
-> Si c'est dans le genre nouvelle à la stephen king, tu as ouvert le suspence de façon brutale, tu ne pourrais plus clore l'histoire, comme tu le voudrais, et tu risques d'entrer dans des labyrinthes.
Je crois que c'est plus un mini roman que t'es entrain d'écrire.
Faudrait que tu sois sûre de ce que tu fais dés le début si tu veux pas tuer le lecteur et l'effet que t'as réussi à créer jusque là dans des labyrithes.
-> J'apprécie ta façon de d'accentuer l'intrigue dés le début, sauf qu'on se croirait dans un film, si tu vois ou je veux en venir, chose qui n'est pas mal, qui donne un côté original au roman. Il s'agit là encore d'une question d'appréciation personnelle.
-> Une opération sur le nerf optique ne se passe pas du tout de cette maniére, avec une pince et tout, et surtout pas des instruments en fer... Enfin je crois
Renseigne toi, si tu veux être vraiment perspicace et pousser le réalisme jusqu'au bout, parce que je commence à te connaître, et je sais que t'es du genre à finir les choses au bout.
-> Les fautes e français sont trés rares, tu t'exprimes plutôt bien en français...
Je t'encourage vraiment à continuer, et surtout en prenant en considération mes critiques.

Voilà j'ai bien compri ton message je te remerci pour ta franchise!
Je prendrai bien en compte tes critiques, vue que ça m'aidera à m'améliorer et non me frustrer.
Pour ce qui est des labyreinthes, le but de l'hstoire c'est d'en créer un, voir même plusieures, c'est fait à la manière Kingienne je l'avoue, qui se base essentiellement sur le fait d'entreîner le lecteur dans un monde à part et de le laisser dans l'intrigue jusqu'à la dernière phrase!

ps: je n'ai compri cette méthode qu'en lisant une partie du roman de Stephen King "L'anatomie de l'horreur" où il explique ses demarches et sa façon de produire un thriller hors du commun, c'est vrai je ne suis qu'une débutante comparé au maître de l'épouvante mais je veux suivre ses pas et les personnaliser.

ce second chapitre mieux que le premier et je n'ai qu'une chose à dire BRAVO
tu sais tres bien faire durer le suspens

Chapitre 3 : ça continue


Sarah saisit le téléphone, composa le numéro de son ami et attendit un moment. Après quelques secondes qui lui semblèrent une éternité, une voix au bout du fil l’informa que le numéro demandé était hors service pour le moment. Son regard balaya la pièce en quête de refuge, mais nulle part où échapper à la réalité. Elle essaya de composer le numéro de sa maison mais dut refaire deux tentatives pour y arriver car à la vitesse avec laquelle ses doits tremblaient, c’était dur de bien sélectionner les bons chiffres. Encore quelques pénibles secondes d’attente, mais cette fois la sonnerie retentit deux fois de l’autre côté avant qu’une voix fatiguée apparemment inquiète ne décroche :
« - Allô !
- Madame Davis ? C’est Sarah !
- Sarah ?
- Oui, désolée de vous appeler si tard mais je voulais savoir si Eddie était à la maison ?
- Non, il n’est pas encor rentré, je suis très inquiète, d’habitude il m’appelle si il y a quelque chose.
- Son téléphone ne répond pas.
- Je sais j’ai déjà essayé de l’appeler.
- Bon, si j’ai des nouvelles de sa part, je vous appelle Mme Davis. J’espère qu’il va bien !
- Moi aussi, merci Sarah, tu es vraiment très gentille !
- Vous aussi. Bonne nuit !
- Bonne nuit ! »
Sarah raccrocha le téléphone, prise d’une soudaine migraine insupportable, elle se tint la tête entre ses deux mains tremblantes.
« -Sarah ! Ça ne va pas ? S’inquiéta Laura.
- Je … je vais bien, puis d’une vois plus sure, on doit y aller, je vais m’habiller et tu devrais en faire autant, appelle aussi papa et dis-lui que nous le rejoignons à l’hôpital.
- C… Comment sais-tu que ton père est à l’hôpital ?
- Je sais qu’il y est, qu’il y signe des papiers pour certifier l’identité de tante Dora.
- Tu peux m’expliquer comment tu le sais ?
Sarah eut l’air absent pour quelques secondes.
- Comment je sais quoi ?
- Que ton père est à l’hôpital !
- Mon père est à l’hôpital ?
- Mais oui, tu viens de me le dire et moi, je sais que c’est vrai, mais expliques-moi comment tu l’as su ?
- Je ne le savais pas !
- Tu vas me rendre malade !
- Mais Laura de quoi parles-tu ?
- Tu le savais puisque tu me l’a dis et puis d’ailleurs … d’ailleurs tu sais beaucoup de choses depuis ce matin et je me demande bien comment tu fais. Tu as su pour l’accident de Dora avant même que … Sarah ? Sarah !
Sarah ne l’entendait plus car elle était retournée chez les abonnés absents une fois de plus, mais cette fois c’était plus évident à remarquer.
- Sarah chérie ça ne va pas ?
- Je … elle repris lentement ses esprits … Je … Laura on doit aller à l’hôpital, papa nous y attend, il va … il va téléphoner pour te dire de me réveiller et de venir, car il a su pour Eddie et il veut que je sois présente malgré ses craintes.
- Ses craintes ?
- Le Dr Rolland lui parlé de quelque chose comme de m’éviter quelconque nouvelle qui pourrait engendrer un choc.
- Mais d’où tu tiens ça ?
- Je le sais c’est tout ! Laura s’il te plait, arrêtes de me poser des questions auxquelles je n’ai aucune réponse et dépêches-toi de descendre près du téléphone, il va sonner d’une minute à l’autre. »
Laura n’eut même pas le temps de réagir que la sonnerie du téléphone retentit dans la maison. Elle descendit les escaliers quatre à quatre. Quand elle décrocha le téléphone elle eu une impression de déjà vu car tout ce qu’avait prédit Sarah était juste, Laura fit part à son mari de ce qui s’était passé ses dernières vingt-quatre heures et, comme elle, il fut pris d’une grande surprise et s’inquiéta du sort de son enfant. À l’hôpital, tout se passa comme dans la vision de Sarah. Elle s’avançait lentement vers la chambre numéro vingt-cinq dans l’aile des blessés, elle ouvrit la porte doucement hésitante à chaque mouvement qu’elle faisait. Elle vit le même corps immobile, le même visage jaunâtre, elle eut le même sentiment de pitié et de compassion. Elle entra d’un pas lourd, sentant la fatigue, la lassitude et la faiblesse pesant sur son être. Elle prit la main de son ami et pleura toutes les larmes de son corps, elle pleurait non seulement pour son ami mais aussi pour autre chose.
« - Sarah, ma chérie, n’oublie pas qu’il est encore en vie et qu’il s’en remettra bien vite. Essaya Laura de la réconforter.
- Non … dit-elle entre deux sanglots…
- Je t’assure que c’est vrai !
- Je ne parlais pas de ça … mais Riky …
- Oh ! Sarah ! Crois-tu que … »
Et elle se tut car c’était bien évident que Riky Buffman allait vraiment mourir, si tout ce qui vient de se passer n’était pas qu’une série de coïncidences horribles.
« - Papa ! Je n’ai pas vu que ça dans ma première vision …
- Qu’est ce que tu as vu ?
- On va t’accuser de l’avoir tuer, une certaine Julia Banning témoignera contre toi et dira que lui et toi vous vous étiez disputés peut de temps avant qu’il soit tué et que tu l’avais menacé de lui faire payer. Selon elle, il aurait refuser de publier un romans que tu venais juste de finir et dont tu étais exceptionnellement fier.
- Un roman ?
- Je crois qu’elle a dit qu’il s’intitulait « Gloire aux morts ! ».
- Ça ne peut être vrai, je travaille encore dessus, il ne me reste plus que la fin à développer et Riky adore déjà !
- Je sais bien qu’elle ment elle est de mèche avec les … Eddie ! Tu t’es enfin réveillé !
- Oui, je crois … Lui répondit-il en souriant. Je me rappelle avoir fait un accident, mais … Il eut soudain l’air très sérieux, … les autres, ils vont bien ?
- Eddie … Les autres étaient ma tante Dora et sa copine Rébecca, celle-ci s’en est sortie avec une égratignure au front mais ma tante est morte avec le bébé.
- Oh mon dieu ! Je suis désolé Sarah, j’ai essayé de freiner, mais … écoute j’ai tout essayé, J’ai tenté de m’éloigner, de me sauver …
- Je sais Eddie, de toute façon ce n’est pas ta faute, Rebecca conduisait vraiment très vite et n’a pas fait trop attention.
- Ma mère est au courant ?
- Pas encore. Mais je vais de ce pas lui téléphoner, elle est très inquiète pour toi.
Elle s’excusa et sorti pour téléphoner à la mère d’Eddie tandis que ses parents disaient au revoir à ce dernier.
« - Les médecins disent que ce n’est pas grave, ce n’est donc pas la peine de vous inquiéter. Faites attention en conduisant jusqu’ici, Eddie ne s’en remettra pas s’il vous arrivait quelque chose à vous aussi. À tout de suite.
Sarah raccrocha le téléphone.
- On va renter Sarah, tu viens avec nous ? Lui demanda Chris.
- Papa je préfèrerai rester encore, je rentrerai en taxi ou avec Mme Davis.
- D’accord. ».
Sarah regagna la chambre d’Eddie essayant à tous prix d’afficher le plus beau sourire pour donner à ces événements une allure moins dramatique espérant ainsi qu’Eddie soit plus joyeux.
« - Tu n’es pas rentrée ?
- Tu en as déjà asses de moi ?
- Non ! Tu sais très bien que non, mais …
- Je sais.
- Sarah t’es ma meilleure copine alors, dis-moi ce qui te tracasse tant, pourquoi t’as l’air aussi angoissée !
- Je suis inquiète pour toi Eddie !
- Je sais bien qu’il y’a autre chose …
- Je ne comprends pas ce qui m’arrive, alors je ne peux pas t’expliquer.
- Pas la peine de m’expliquer, raconte-moi juste ce qui s’est passé, j’essayerai de comprendre tout seul !
- Hier soir après l’intervention, … »
Sarah raconta toute l’histoire à Eddie, depuis son retour à la maison jusqu’à son arrivée dans sa chambre.

Après quelques heures, elle rentra chez elle. A la maison, elle retrouva ses parents dans la salle de séjour et leur demanda :
« - Vous ne vous êtes encore pas couchés ? C’est rare de vous voir veiller aussi tard tous les deux !
- On s’inquiétait pour toi. Tu ne rentrais pas alors nous ne pouvions pas dormir. Répondit son père d’une voix douce et apaisante.
- Mais, vous saviez que je rentrais tard et que Mme Davis allait me raccompagner il n’y a pas de raison pour s’inquiéter.
- Tu n’as pas eu de …. de visions
- Non papa, je ne les ai que quand je ferme les yeux.
- Vraiment ?
- Oui si tu veux je peux le faire maintenant et nous verrons ce qui arrivera.
- Non, asses de catastrophes pour aujourd’hui ! Il faut aller dormir …
- Papa, on fait quoi pour Riky ?
- Cette Julia dont tu parles c’est qui exactement ?
- Apparemment elle serait une secrétaire de Riky.
- Et bien il se peut que tu te sois trompée cette fois, la secrétaire de Riky s’appelle
- Eva Lans. Je sais elle va être remplacée par cette dingue parce qu’elle a fait rater la réunion des Big Commandants.
- Le groupe des illustrations,
- Oui.
- Mais c’est une vision que tu vois ou toute une vie ?
- En fait je vois une vision bien déterminée dans un court laps de temps et quand je me réveille je connais tous ce qui concerne cette vue.
- Je vois ….
- Tu ne vois rien papa personne ne voit rien il n’y a que moi qui vois des choses !
- Ne t’attristes pas comme ça chérie dis-toi que c’est un don du ciel pour que tu préviennes les gens des malheurs qu’ils vont vivre. Dit Laura avec une quiétude incomparable.
- Je n’ai pas demandé ça, j’ai juste voulu redevenir NORMALE ! Et puis je n’en veux pas de ce dont, je peux tout savoir à part les solutions. C’est agaçant à la fin !
- Je sais … essaya Laura de la réconforter.
- Non tu ne sais rien, tu ne peux pas savoir ce que je ressens, tu n’as pas ce truc dans la tête !
- Ne sois pas désagréable avec ta mère ! Reprocha chris.
- Ce n’est pas ma mère !
- Je vais t’apprendre à …
- Laisse là Chris, elle se sent mal, elle passe une période difficile. Tu dois l’aider plus tôt que de lui crier dessus. Interrompit Laura.
Sarah monta à sa chambre sanglotant.
- Je ne sais plus quoi penser.
- Penses à ta fille, à ce qui lui arrive !
- Je vais aller voir Sam pour lui demander ce qui se passe. Il m’avait parlé d’effets secondaire, de maux de tête, mais pas de dons de voyance.
- C’est le mieux que tu puisses faire, je vais monter lui parler, elle s’est sans doute calmée maintenant. Vas te coucher, je te rejoins dans quelques minutes.
- D’accord. »

Laura ouvrit la porte de la chambre de Sarah et vit la plus effrayante chose de sa vie. Sarah était debout devant elle avec des yeux dont le banc devint noir, elle pleurait du sang, avec ses mains écartées, ses cheveux en broussaille et ses paupières grandes ouvertes, elle ressemblait plus à un épouvantail qu’à une jeune fille normale.
« - Ah ! Cria Laura.
- Quoi ? Tu as eu peur ? Je t’ai fais peur ? Excuse-moi je ne voulais pas t’effrayer.. Elle sourit puis ajouta, viens, que je te prenne dans mes bras !
Laura, pétrifiée, se figea et ne put avancer. Le visage de Sarah s’assombrit, elle eu l’air de plus en plus effrayant.
- Tu ne veux pas ?
Elle fit quelques pas en direction de Laura qui s’éloigna au fur et à mesure, puis s’arrêta, leva ses mains à sa tête et poussa in cri si fort qu’il fit trembler la maison suivi d’un ricanement de vipère.
- Tu vois que je peux être méchant ! Sa voix s’était transformée en celle d’un homme.
- Qui ? Qui êtes vous ?
- Pourquoi veux-tu le savoir ?
- Que faîtes vous dans le corps de ma fille ? Des lames de larmes traversèrent ses jouent.
- Oh ! Que c’est émouvant ! Retenez-moi je vais pleurer ! Hahaha !
- Mais qui êtes vous?
- Tu me parles encore ? Pourquoi n’es-tu pas sur le sol évanouie comme toutes les terriennes ?
- Les terriennes, vous n’êtes pas de la terre alors ?
- Wow ! Madame est intelligente ! Bingo, je ne suis pas de votre planète et j’en suis fier !
- Vous n’êtes pas un terrien mais vous en avez l’arrogance en revanche.
- De l’humour ! C’est vraiment ce qui nous manquait.
- Alors ? Quelle espèce de plan tordu projetez vous de faire subir à notre monde ? L’envahir, le détruire, exploiter ses richesses ?
- De quelles richesses parlez-vous ? Cette chose que vous appelez terre n’est qu’une ruine, ma chère ! Vous l’avez détruite de vos propres mains sales. Tout est à jeter ici, l’air, l’eau, la terre, tout !
- Alors que faîtes vous ici ?
- Je suis égaré et je voudrais regagner mon univers.
- Ce sont vos pouvoirs que vous avez transmis à Sarah ?
- Je ne les lui ai pas transmis, elle les partage avec moi aussi longtemps que je partage son corps.
- Elle voit les malheurs qui peuvent nous arriver.
- Non ! Elle les crée !
- Quoi ? Sarah fléchit et tomba sur le sol. Oh ! Sarah ! »
Elle accouru et la souleva, Sarah avait retrouvé son allure originelle. Elle la porta jusqu’à son lit, l’a couverte et alla rapidement prévenir son mari de ce qu’elle vécu pendant ces instants de terreur.
La nuit fut longue et pénible pour Laura, elle voulu réveiller son mari pour lui parler mais elle ne le trouva pas au lit, elle l’appela sur son cellulaire mais il ne répondait pas, elle s’inquiéta et téléphona à la police mais on l’informa que pour lancer un avis de recherche il fallait attendre 48h.



Le jour s'est levé, Laura oublia ce qui c’était passé la nuit dernière, mais quelques flashes lui parvenaient tels des mirages et comme elle ne put comprendre ce que c’était, elle crut simplement qu’elle dut rêver. Elle se retourna dans son lit et vit son mari à côté d’elle. Elle se tourna vers le réveil et vit qu’il était 9h :
- Chris chéri réveille-toi c'est presque l’heure de ton rendez-vous avec Ricky !
- Qu’est ce que…
- Ton rendez-vous, tu n’as pas oublié ?
- Je vais l’annuler…
- Pourquoi ?
- Je vais éviter tout contact avec Ricky jusqu’à ce que je sache ce qui se passe.
Laura eut l’air absent comme vidée de son âme, un corps sans esprit.
- Laura ! Laura qu’est ce qu’il y a ? Laura répond !
Mais Laura ne répondait pas, elle était inconsciente. Chris ne sut quoi faire il agitait frénétiquement sa main devant les yeux vides de sa femme, mais aucune réaction. Il la prise dans ses bras, la secoua, essaya de lui parler, mais rien. La peur l’envahit et il commença à paniquer quand : « Il faut veiller au craintes de Sarah » Ce fut bref et court elle dit ces quelques mots incompréhensibles et s’évanouit. Chris l’allongea sur le lit et composa le numéro du médecin pour l’appeler quand une main raccrocha le téléphone. C’était celle de Sarah.
- Sarah qu’est ce que tu fais ?
- Elle va bien !
Chris se figea, ce n’était pas la voix de sa fille, c’était une voix d’homme.
- Qu’est ce que…
- Ne t’approche pas d’elle, il faut qu’elle apprenne à la fermer quand il le faut.
- Quoi ?
- Tes questions sont nombreuses, tu es idiot ou débile ?
- Je ne vous permet pas et puis d’ailleurs qui êtes vous ?
- Ta femme le sait. Tu veux avoir le même sort qu’elle ?
- Que lui avez-vous fait et où est Sarah ?
- Papa !

encore une fois,je n'ai qu'un mot à dire bravo
vivement le prochain chapitre

Chapitre 4 : Labyreinthe

Elle se jeta dans les bras de son père. Chris se figea un moment, puis, hésitant, la serra fort contre lui, lui offrant tout l’amour et le réconfort qu’il put avoir en lui. Puis il la regarda, elle pleurait sans verser de larmes, si on peut appeler cela pleurer ! Ses yeux étaient grand ouverts mais elle sanglotait et sa respiration était entrecoupée. Il la baisa sur le front, l’enlaça puis se retourna vers sa femme ! « Laura ma chérie réveille-toi ! ». Elle ouvrit ses yeux et commença :
- Pas besoin de crier, voilà ! je me réveille !
- Tu te sens comment maintenant ?
- Je me sens très bien qu’est ce qu’il y a ?
- « Il faut veiller sur les craintes de Sarah » qu’est ce que ça veut dire ?
- À toi de me le dire, comment le saurais-je moi ?
- Mais c’est ce que tu as dis avant de t’évanouir !
- Je me suis évanouie ?
- Papa de quoi parles-tu ?
- Sarah tu étais là ! Elle s’était évanouie ?
- Elle dormait papa !
- Chris chéri ça va ?
- Non ça ne va pas ! Vous allez me rendre fous toutes les deux ! Sarah tu parlais d’une voix d’homme et Laura tu t’es évanouie en me disant de faire attention aux craintes de Sarah !
- Tu as sûrement rêvé mon chéri ! Avec tout ce qui s’est passé hier ça a du te perturber !
- Mais non ! je vous dis que c’était vrai, je ne suis pas fou quand même je sais quand c’est le rêve et quand c’est la réalité ! Sarah, si rien de cela ne s’était passé alors pourquoi tu pleurais ?
- Papa, je ne pleurais pas, je t’ai trouvé entrain de te remuer dans tous les sens alors j’ai essayé de te rassurer en t’enlaçant !
- Bon, j’en asses ! Je vais aller voir Riky ! Je vais essayer de voir ce que je peux faire pour m’éviter un aller simple en prison !
- Que vas-tu faire ?
- Je ne sais pas, normalement la réunion avec les Big Commandant a lieu cet après-midi, je vais voir comment empêcher que Riky soit en rogne contre Eva.
Il se leva et alla à la salle de bain. Sarah se retourna discrètement vers Laura :
- Tu y comprends quelque chose à ce qu’il raconte ?
- Non mais ça me fait peur de le savoir dans cet état !
- C’est qui ce Riky ?
- Je ne sais pas !
Chris sortit de chez lui, tout était sens dessus dessous dans sa tête ! Il ne comprenait plus ce qui lui arrivait : « Je sais que c’était vrai ! Je n’ai pas rêvé ! ». Il monta dans sa voiture tourna la clé puis s’arrêta, une jeune fille était devant lui, elle ressemblait trait pour trait à Sarah à l’âge de huit ans ! Il voulut descendre de la voiture mais la fille avait disparu ! Il redémarra et s’engagea dans l’allée, il remonta Down Street et pris un virage à gauche. Au croisement, un jeun homme lui fit signe de la main et bien qu’il lui ait répondu il n’arrivait pas à se rappeler qui s’était, pourtant son visage lui était familier. Arrivé, il descendit de la voiture et grimpa les escaliers de l’entrée et vit Riky :
- Bon jour Riky ! On passe dans ton bureau s’il te plait je voudrai te parler d’Eva !
- Excusez moi ?
- Toujours le mot pour rire ! Allez Riky c’est sérieux ce que je veux te dire !
- Vous devez me confondre avec quelqu'un d’autre monsieur ! Je m’appelle Jonathan Rays et ce Riky je ne le connais pas !
- Riky tu ne vas pas t’y mettre toi aussi !
- Je suis désolé monsieur je ne peux rien pour vous ! Si vous voulez bien m’excuser j’ai du travail devant moi. ».
Riky alla dans son bureau en laissant Chris à la réception égaré, il se tourna vers la réceptionniste et lui demanda :
- Bonjour mademoiselle ! Je suis bien dans Banning and Buffman Company ?
- Biensur Mr. Daniel !
Il ferma les yeux et en les rouvrant c’était Eva dans la réception.
- Eva ?
- Oui Mr. Vous avez besoin de quelque chose ?
- Que se passe-t-il avec Riky ?
- Il vous attend dans son bureau Mr. Daniel.
- Il m’attend ? Mais je viens de…Et bien je vais aller le voir.
- D’accord Mr. Voulez vous que je vous apporte quelque chose ?
- Non merci Eva.
- De rien Mr. Daniel !
Chris alla dans le couloir et entra dans le bureau de Riky.
- Chris ! Tu es en retard, tout va bien ?
- C’est quoi ce numéro que tu viens de me faire à l’instant ?
- De quoi parles-tu ? Tu me fais encore une de tes blagues pour l’écrire dans ton roman et où je passe pour un idiot ?
- Non Riky s’il te plait, je ne plaisante pas ! À l’entrée tu m’as dis que tu t’appelais Jonathan je ne sais plus qui ! C’est quoi cette histoire ?
- Jonathan Rays ?
- Alors ça veut dire quoi ?
- Je ne sais pas ce que tu me chantes mais Jonathan Rays c’est celui qui va représenter les Big Commandant dans la réunion de cet après-midi.
- Il est déjà venu ?
- Non, enfin pas que je sache, attend je demande à Eva !
- Non, ce n’est pas la peine laisse Eva en dehors de ça. Écoute tu l’as déjà vu ce Jonathan ?
- Oui.
- Il te ressemble ?
- Non, quelle question ? Enfin cet homme est bien plus jeune !
- Mais alors…
- Chris tu vas bien ?
- Je ne comprends plus rien.
- Mon ami rentre chez toi et repose toi le temps qu’il faut mais si ça ne va pas dis le moi. Je ne veux pas que l’homme qui va rendre gloire aux morts meure avant de le faire !
- Très drôle ! Mais vraiment Riky il se passe des choses bizarres ces derniers jours, c’est depuis que Sarah a subi cette opération !
- Bizarres comment ?
- Digne d’un roman !
- Et bien raconte moi cela pour voir !
- C’est Sarah, elle a des visions depuis le jour où elle a recouvert la vue !
- Des visions ? Non vraiment, Chris tu me testes là ou quoi ?
- Riky j’ai l’air d’un homme qui veut s’amuser ?
- À vrai dire tu as l’air d’un homme qui a besoin d’aide.
- Trêve de plaisanteries, crois moi je hère sans savoir ni par où je suis venu ni par où je dois aller !
- D’accord, dis moi un peut ce qui te tracasse tant, j’ai toute la matinée devant moi et je te la consacre ! Ce qu’on ne ferait pas pour un ami !
- Voilà…
Chris raconta toute l’histoire à Riky mais ce dernier s’inquiétait plus pour son ami que de l’histoire elle-même. Il pensait que Chris perdait la tête et qu’il fallait l’écouter à bout avant de lui demander :
- Bon maintenant que tu as fini, que pense-tu de ce que tu viens de me raconter ?
- Si je le savais…
- Je vais te dire moi, mon ami ton histoire est à dormir debout ! Ne le prend pas mal mais vraiment je ne peux y croire. Tu sais bien que je t’admire beaucoup mais cette fois tu as bien besoin de quelques jours de repos et si tu veux, tu peux aller à mon chalet. Là tu trouvera le calme qui faut pour bien te détendre.
- Non ! Riky je sais que c’est incroyable moi aussi je n’arrive pas à y croire d’autant plus que je ne peux pas me l’expliquer, mais c’est vrai ! Bon d’accord si la réunion de cet après-midi est ratée alors tu me croiras sûrement mais tu dois me promettre de ne pas virer Eva !
- Je n’ai aucune raison de la virer !
- Je veux ta parole que quoi qu’il arrive aujourd’hui tu ne la mettras pas à la porte !
- D’accord je te donne ma parole. Mais rien ne peut faire rater cette réunion, Les Big Commandant et moi, nous étions mis d’accord depuis longtemps et il ne reste plus qu’à signer les contrats.
- On verra ça cet après-midi !
- Tu veux boire quelque chose ?
- Eddie !!
- Je ne pense pas qu’il est une boisson Eddie !
- Non Ricky arrête de blaguer ! C’est Eddie que j’ai salué au croisement !
- Quel croisement ?
- J’ai salué un jeun homme au croisement de Down street, sur le coup je ne l’ai pas reconnu mais je viens de m’en souvenir !
- Mais tu m’as dis qu’il était à l’hôpital !
- Oui il y était ! Écoute je dois y aller ! Surtout n’oublie pas ce que je t’ai dis à propos de Eva d’accord ?
- Mais où vas-tu ?
- Je vais voir Eddie. Je veux comprendre ce qui m’arrive !
- Que dieu te protège mon vieil ami !
Chris sortit du bureau et alla vers sa voiture, à la réception il vit un homme, jeune et bien habillé qui parlait avec Eva, il eut un mauvais pressentiment mais il continua son chemin jusqu’à sa voiture.
Arrivé à l’hôpital, il se précipita vers la chambre d’Eddie mais à sa grande surprise il trouva le lit vide. Il demanda à l’infirmière :
- Bonjour mademoiselle, où est passé le garçon qui était dans cette chambre ?
- Personne n’était dans cette chambre monsieur, je suis entrain de la préparer pour une nouvelle patiente.
- Ce n’est pas possible, hier même je suis venu dans cette chambre et il y avait un jeune homme, il était blessé suite à un accident, il s’appelle Eddie Davis.
- Non monsieur, vous devez vous tromper de chambre, celle-ci était vide hier.
Chris sortit sans ajouter un mot, il avait la tête bouillonnante, puis il se souvint de quelque chose alors il retourna dans la chambre, mais en ouvrant la porte ce n’est pas l’infirmière qui y était mais Eddie dans son lit « Non non non ! » s’ecria-t-il. Eddie se retourna et le vit les yeux exorbités, avec cet air de bête traquée.
- Mr. Daniel ! Qu’est ce qui vous prend ?
- Arrête ne me parle pas ! Tu n’étais pas là ! L’infirmière a dit… Où est elle ?
- Elle qui ?
- Oh mon dieu !
- Mr. Daniel ! Vous allez bien ?
- Non je ne vais pas bien ! Je n’irai pas bien si ça continue !!
- Alors ça a commencé ?
- Quoi ?
- Mr. Daniel, je savais depuis longtemps que quelque chose de terrible allait se passer mais je ne savais pas que c’était vous qui la ressentirez ! Dans le texte c’est écrit « Seul lui le saura et seul lui le changera », mais je ne savais pas que c’était vous.
- Que j’étais qui ? Et qu’est ce que c’est que cette histoire ?

Chap 5 : tout est clair

- Mr Daniel, il s'est passé quelque chose il y a dix ans qui m'a fait découvrir ce qui possédait Sarah.
- Ce qui possédait Sarah ?
- Exactement ! Il y a de là dix ans, j l'ai surprise entrain de piétiner un chat mort. Elle prenait un plaisir malsain à voir tout ce sang gicler de partout. Quand elle s'étais aperçue que je la regardais, elle s'immobilisa n bref instant puis elle couru vers moi et commença à pleurer.
- Cela ne peut être vrai ! Sarah a perdu l'usage de ses yeux depuis onze ans !
- Sarah était aveugle mais le démon non. Quand elle pleurait elle me disait "Eddie je crois que j'ai marché sur quelque chose"
- Pourquoi ce démon comme tu dis ne s'est manifesté que maintenant s'il a toujours été en elle ?
- Et bien, comme je n'étais qu'un gosse à cette époque, je suis allé raconter à ma grand-mère ce que j'avais vu. C'est elle qui m'avait dit que Sarah était possédée. Elle m'a donc expliqué ce qu'elle devait faire pour exorciser le mal de Sarah. Mais si vous vous en souvenez bien, ma grand-mère mourut cette année là!
- Oui je m'en souviens très bien, cette bonne femme était si gentille, ce fut une grande perte pour tout le monde.
- Oui, avant de mourir, elle m'avait dit où elle avait mis le matériel nécessaire et le texte de résurrection de Astartée.
- Astartée ?
- C’est la soeur jumelle d'Astaroth. Alors qu'ils n'étaient encore que des enfants, son esprit fut injecté dans le corps de son frère, dans l'espoir que cela créerait un nouvel Adam Kadamon. L'expérience échoua. Forcés de cohabiter dans le même corps, les deux jumeaux perdirent petit à petit la raison.
Lucifer créa alors un serpent qui leur permettrait d'être à nouveau séparés. Quand Astartée occuperait le corps humain, celui-ci serait femelle et le serpent noir, quand elle occuperait le serpent, il serait blanc, et le corps humain, occupé par Astaroth, serait mâle. Reconnaissants, les deux jumeaux suivirent Lucifer dans sa révolte contre Dieu. Son seul voeu serait de pouvoir avoir un bébé, si possible de son frère qu'elle aime autant qu'il semble la détester. Mais elle ne peut pas avoir d'enfant. Et dans son obsession, elle commencera à dévorer de jeunes enfants, vivants, pour avoir ainsi la sensation d'être enceinte. Mais à chaque fois qu'Astaroth récupérera son corps, il tuera les "bébés" de sa soeur.
C'est ainsi qu'Astartée essayera de dévorer Kurai. Mais Belial interviendra, ainsi qu'Astaroth. Mortellement blessée, elle rendra son corps à son frère à la dernière minute, lui sauvant ainsi la vie, tandis que le serpent blanc mourrait avec elle. Agonisant elle annonça sa ressurection et il existe un texte où l’on en parle. Dans ce texte il est écrit que seul l’élu pourrait sentir ce qui se passe. J’ai longtemps cru que c’était moi mais ça a toujours été vous.
- Pourquoi ?
- Je n'en sais vraiment rien !
- Et si ta grand-mère avait mourut avant de procéder à l'exorcisme, qui a empêché le démon de se manifester jusqu'à maintenant ?
- Et bien, c'est moi qui l'ai fait ! Mais je m'étais trompé dans l'incantation et je ne l'avais pas complètement exorcisé, je n'ai fait que l'emprisonner et le priver de ses pouvoirs.
- Et donc c'est l'opération qui a tout chamboulé ! Et si j'ai bien compris ce corps étrange que les médecins avaient vu chez ma fille c'est ce démon ?
- Ce qu'il reste de lui.
- Mais attends, ce démon, que veut-il ?
- Tout changer !
- Et qu'est ce qu'il attend ?
- Il faut d'abord qu'il se débarrasse de vous. Vous êtes le seul à vous rendre compte que ce qui arrive n'est pas que de simples coïncidences; la mort de vôtre soeur, mon accident... Vous voyez le monde telle qu'il est maintenant et celui qu'il aurait pu être si ce démon n'était pas intervenu.
- Tu veux dire que quand je t'ai vu au croisement, Sarah petite au garage et toutes ces choses étranges ?
- Exactement ! Vous êtes emprisonné entre deux mondes, deux réalités, mais vous devez n'en laisser qu'une seule.
- Comment ?
- Le texte parle d'un certain pouvoir qui permettra à l'élu de vaincre le démon. Grand-mère m'avait dit que ce pouvoir ne se manifestera que si vous le voyez.
- Que je vois quoi ?
- Je ne sais pas, elle est morte avant de tout m'expliquer.
- Que dois je faire maintenant ?
- Partons chez moi, nous pourrions peut-être trouver quelque chose de nouveau en relisant le texte.
- Bonne idée, allons y !
Chris aida Eddie à se lever et à s'habiller puis il le soutint jusqu'à la porte et en l'ouvrant ils virent Sarah, souriante, les yeux brillants, des roses à l main. Ne se souciant de rien, elle entra, mis les roses dans le vase de la commode et pendant tout ce temps, Chris et Eddie ne purent bouger d'un pouce. "Papa tu es là ! Quelle bonne surprise !" Chris ne répondit pas, "Eddieje t'ai apporté des roses, ça te fait plaisir ?" Eddie voulait parler mais n'en fit rien, Chris lui serra le bras et lui fit signe de la tête. Ils s'apprêtèrent à sortir quand Sarah ajouta "Personne n'est vivant dehors". Ils se tournèrent vers elle, toujours ce même sourire, mais ses yeux étaient noires, creux :
- Chris, il faut que tu t'en ailles ! Repiqua-t-elle.
- Sarah ma famille reprend toi ! Ne la laisse pas te voler ton corps !
- Elle ne t'entendra pas. Sarah n'existe plus, et toi non plus d'ailleurs !
Astartée rugit et une lumière rouge sortit de sa main qu'elle tendait vers Chris. Eddie tomba et Chris fut piégé dans champ de lumière qui le souleva et commença à le séparer de son âme. Il sentit son corps se vider, il cria fort "Sarah, je t'aime, je te pardonne !". Là, ses yeux prirent une teinte rouge et il regarda le démon et le vit sous sa forme originelle. Des arcs de feux surgirent de ses yeux et carbonisèrent Astartée. Le démon flambait, Chris fut libéré du champ et tomba au sol. Après quelques brefs instants, Chris fut frappé par une réalité horrible en voyant les cendres laissées par le démon. Il balaya la chambre, mais nulle autre que lui et Eddie n'était dans la chambre. SARAH N'EST PLUS !

et voilà j'ai lu les 5 chapitres.c'est vraiment réussi comme histoire(pour un début c'est très bien).mais j'ai constaté que dans les chapitres 3 et 4 tu as failli te perdre dans des tournures et des labyrinthes dont tu aurais difficilement pu en sortir mais tu t'es bien rattrapée et ça a été très bien.l'intrigue et l'angoisse sont homniprésente dans ton récit et ça m'a vraiment plu.Continue je t'encourage à pecévérer et j'espère qu'un jour tu brillera dans le domaine(mais essaye de prendre en compte toutes les critiques qu'on te dit).

Ne t'inquiète po pour les critiques, c vrai avant je les haissais mais maintenant je suis assez grande pour savoir en tirer profit!

tu sais que tous les grands ecrivains sont ceux qui on reçu des critiques à leurs débuts.

Je dirais qu'une chose tu es bien partie pour un être une excellent ecrivain
Continue tes histoires sont géniaux et très prenant